L’ethos collectif des guerrilla gardeners à Montréal : entre conflictualité et inclusion

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9 avril 2015

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Anna Giaufret, « L’ethos collectif des guerrilla gardeners à Montréal : entre conflictualité et inclusion », Argumentation et analyse du discours, ID : 10.4000/aad.1978


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Le mouvement de la Guerilla gardening est défini comme un « mouvement d’activisme politique, utilisant le jardinage comme moyen d’action environnementaliste » afin de créer « dans les villes des espaces communautaires conviviaux et de bousculer les limites de la propriété privée » (Wikipedia). Né à New York dans les années soixante-dix, il s’est répandu sous sa forme actuelle partout dans le monde, notamment en Amérique du Nord, se réclamant de deux textes fondateurs (Tracey 2007, Reynolds 2008). Nous analysons ici la question de l’ethos collectif auto- et hétéro-attribué dans le cadre du mouvement de la guérilla jardinière tel qu’il se manifeste à Montréal, à partir d’un corpus de travail qui se compose d’un ensemble de textes numériques (blogues, forums, pages web) autour du mouvement de la Guerrilla gardening. Notre travail se situe au croisement de l’analyse du discours et de la sociolinguistique urbaine. Nous montrons comment les notions d’identité collective et d’ethos peuvent être confrontées dans le contexte de mouvements ayant un caractère anarchique et proposons pour ceux-ci le terme de nébuleuse ethotique.

The Guerrilla Gardening Movement is defined as “the act of gardening on land that the gardeners do not have the legal rights to utilize, such as an abandoned site, an area that is not being cared for, or private property” (Wikipedia). Born in New York in the Seventies, today this movement has spread everywhere in the world, mainly in North America, as illustrated by its two manifestos (Tracey 2007 and Reynolds 2008). We analyze here the question of collective ethos, be it auto- or hetero-attributed, of the Guerrilla Gardening Movement in its Montreal form. We have worked on an e-corpus (blogs, forums, web pages) made up of texts by and about Guerrilla Gardening activists. Our work draws from both Discourse Analysis and Urban Sociolinguistics. We show how the notions of collective identity and ethos can be compared to each other in the context of movements which have an anarchic character and we propose for them the notion of ethotic nebula.

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