20 juillet 2012
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Soizic Lebrat, « La Vendée résiste-t-elle à l’orphéon ? », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, ID : 10.4000/abpo.1774
Tandis qu’avant 1870, la Vendée semble rester en marge du phénomène orphéonique, défini comme le phénomène des créations de sociétés musicales, chorales et instrumentales, sur le territoire national, l’Eure, département rural également, possède de nombreuses sociétés musicales et bénéficie, à l’inverse, de la bonne réputation de la Normandie, déclarée « fille chérie de l’orphéon » (Coligny, 1863). Cet article tente de dégager les similitudes et les spécificités du développement orphéonique en Vendée par le biais d’une analyse comparée avec l’étude statistique effectuée par Jean-Yves Rauline pour le département de l’Eure. À la veille de 1914, si la Vendée orphéonique existe bel et bien depuis les années 1860, bien installée au sein d’un mouvement associatif local et prenant son essor dans les années 1880, elle concerne essentiellement les sociétés instrumentales, se concentre dans la Vendée républicaine, et ne cherche pas ou peu à s’inscrire par le biais des concours-festivals dans un mouvement national.