2 mai 2016
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Alain Le Bloas, « La Tour d’Auvergne après sa mort : un héros ? », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, ID : 10.4000/abpo.3219
La Tour d’Auvergne est mort à Oberhausen, en 1800. Célébré par ses amis et admirateurs, écarté ou tout simplement négligé par Bonaparte au profit de Desaix, de Kléber et de son parent Turenne, La Tour d’Auvergne fut rangé dans la catégorie des braves et non dans celle des héros nationaux. Mais la distinction par un pouvoir, fût-il autoritaire, ne suffit pas à susciter et à ancrer l’admiration. L’héroïsme résulte en effet d’une alliance entre un représentant et des représentés : il est construction sociale. C’est avec ce regard que cet article entend s’intéresser aux modalités, aux acteurs et aux enjeux d’une héroïsation au début du Consulat.