6 mars 2018
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Del Rey-Reguillo Antonia, « Leopoldo María Panero, deconstructor de leyendas épicas familiares », L’Âge d’or, ID : 10.4000/agedor.590
L’entreprise pour faire tomber les masques de la famille Panero accomplie par le film El desencanto de Jaime Chávarri, transforma sa sortie – à l’automne 1976 – en une sorte de séisme pour la société espagnole de l’époque. Cela donna lieu à de nombreuses lectures du film, qui finit par être vu comme une métaphore de la Transition. Aujourd’hui, presque quatre décennies plus tard, il semble nécessaire d’aborder son étude depuis de nouvelles perspectives. L’une d’elles repose sur son analyse textuelle qui met en évidence la stratégie du réalisateur pour convertir Leopoldo María Panero en l’élément central de son film, vu les affinités intellectuelles et les points de vue qu’ils partageaient, entre autres, le thème des relations de domination qui s’exercent dans l’environnement familial. Cela explique comment dès les premières minutes du film, le discours filmique a fait du jeune novísimo et de son point de vue radical l’axe fondateur du récit.