Bouvier, chevrier, berger dans les Idylles bucoliques de Théocrite : des catégories à interroger

Fiche du document

Auteur
Date

4 mars 2020

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1775-4275

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Antje Kolde, « Bouvier, chevrier, berger dans les Idylles bucoliques de Théocrite : des catégories à interroger », Aitia. Regards sur la culture hellénistique au XXIe siècle, ID : 10.4000/aitia.3426


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En It

Cette communication essaie de répondre à la question de savoir pourquoi certaines Idylles de Théocrite sont désignées par le terme Βουκολικά, et ainsi étroitement liées au βουκόλος. Les bouviers ne sont de fait pas les seuls pâtres que Théocrite met en scène et fait chanter : chevriers surtout, mais aussi bergers, côtoient à ce point les bouviers que, selon K.‑H. Stanzel, ces poèmes devraient s’appeler « aipoliques », car la catégorie des chevriers serait majeure. Une analyse de la fréquence d’intervention et des noms – deux paramètres propres à confirmer ou infirmer l’importance accordée à l’un des trois types de pâtres aux dépens des deux autres – aboutit à la constatation que l’importance de la catégorie des bouviers n’est sans doute pas ce qui a été déterminant dans la dénomination du sous-genre des bucoliques. La conclusion avance deux hypothèses pour expliquer la filiation βουκόλος-Βουκολικά : l’une se réfère à la réception homérique, l’autre à des considérations poétologiques.

This contribution attempts a response to the question why some Idylls of Theocritus are termed Boukolika and are tightly bound with the figure of the βουκόλος. Cowherds are not the only herdsmen that Theocritus displays and that he has sing; Especially goatherds, but also shepherds, appear alongside the cowherds in poems that, according to K.‑H. Stanzel, should be termed aipolika, as the goatherd as a category is more frequent. An analysis of frequency of intervention and of the names—two parameters appropriate for confirming or denying the importance accorded to each of these three categories of herdsmen at the cost of the two others—leads to the result that the importance of the category of cowherds is surely not the determining factor in the denomination of bucolics as a sub-genre. The conclusion offers two hypotheses to explain the filiation βουκόλος-Βουκολικά: one refers to Homeric reception, the other to poetological considerations.

Questo contributo intende fornire una risposta al perché alcuni Idilli di Teocrito siano designati come Βουκολικά e siano quindi strettamente legati al βουκόλος. I bovari infatti non sono le uniche figure pastorali che Teocrito metta in scena e faccia cantare: in particolar modo i caprai ma anche i pastori di pecore sono così spesso al fianco dei bovari che, secondo K.‑H. Stanzel, questi componimento dovrebbero intitolarsi aipoliká, dato che la categoria dei caprai vi risulta avere più spazio di tutte. Un’analisi della frequenza dei loro interventi e dei loro nomi – due parametri adatti a confermare o negare l’importanza accordata a una delle tre categorie di figure pastorali a spese delle alter – conduce alla constatazione che l’importanza della categoria dei bovari non è certo stata un fattore determinante nella determinazione del sottogenere dei canti bucolici. La conclusione suggerisce due ipotesi per spiegare la filiazione βουκόλος-Βουκολικά: un termine si riferisce alla ricezione omerica, l’altro a considerazioni di natura poetologica.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en