21 mai 2019
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Krempp Puppinck Thérèse, « L’Action française et le retour de l’Alsace à la France », Revue d’Alsace, ID : 10.4000/alsace.3492
À la fin de la Première Guerre mondiale, l’Action française jouit d’un prestige non négligeable car, dès août 1914, elle avait adhéré à l’Union sacrée, cessant toute attaque contre la République et apportant même son soutien à Clemenceau durant la crise de 1917. Après la guerre, elle accepte le jeu politique des institutions républicaines et démocratiques en participant aux élections législatives de 1919, ce qui lui donne une stature politique plus affirmée, même si ses députés sont très peu nombreux. Ainsi, de 1918 jusqu’à l’avènement du Cartel des gauches, l’Action française atteint sa phase d’influence maximale dans l’opinion publique. Elle s’implante d’ailleurs progressivement en Alsace. Comment s’est-elle positionnée face aux multiples problèmes liés à la réintégration de l’Alsace à la France ? Le malaise alsacien qui se développe dès la fin de la guerre trouve-t-il un écho au sein de l’Action française, qui par ailleurs s’est toujours exprimée en faveur d’une décentralisation face à une IIIe République extrêmement centralisée ? Cet article analyse le positionnement de l’organe de presse du mouvement royaliste face au mécontentement qui s’amplifie dans les provinces désannexées, et face aux prémices de l’autonomiste local.