An A to Z of Diasporic Life

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16 juillet 2020

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Françoise Král, « An A to Z of Diasporic Life », Angles, ID : 10.4000/angles.1967


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Résumé En Fr

‘Diaspora’ often rhymes with nostalgia for reasons linked to the very nature of diasporic living, from the original moment of ‘unmooring’ from the homeland, to the process of rerooting of diasporic populations in the host country. The shaping of the collective memory of a diaspora, which marks the specificity of diasporas as opposed to other forms of migrations and their more individual trajectories, takes various forms: the forced erasure of history in formerly colonized countries (Memmi) often leaves an indelible mark which the trauma of loss and the sometimes dramatic contexts of diasporic unmooring reinforce. Memory builds up in a rhizomatic way, randomly weaving together fragments of different contexts, creating a storebank of jarring polarities. The following text seeks to evidence the constitutive iteration of the diasporic psyche from the initial moment of uprooting and displacement which signals the start of diasporic living. It revolves around the forming of a collective memory, passed on and transmitted to younger generations, and which holds the members of the diaspora together. The form of the A to Z imposes strict formal constraints, which the free-floating associations seek to challenge. The following ABC is by no means an exhaustive presentation of diasporic experience as a whole — how could it be — but a personal take on contemporary diasporic writers and artists mainly from the West Indies and South Asia through references and allusions to their works.

L’expérience diasporique est souvent associée à la nostalgie tant la séparation, la perte et le désarrimage sont au cœur de la trajectoire diasporique, au terme de laquelle le sujet replante ses racines dans une patrie d’accueil. La constitution d’une mémoire collective est essentielle car constitutive de la diaspora en tant qu’entité. C’est notamment cette mémoire collective qui distingue l’expérience diasporique d’autres types de migrations aux trajectoires plus individuelles. Cette mémoire collective peut prendre plusieurs formes et aller de l’amnésie forcée, qui est souvent le lot des populations issues des pays anciennement colonisés (Memmi), à une amnésie liée à la perte et au trauma et qui continue de marquer les membres d’une diaspora. Cette mémoire collective se forme tel un rhizome poussant au gré des entrelacs arbitraires et s’agrège à partir de fragments issus de différents contextes qui se côtoient en une cacophonie stridente. Elle perdure au gré de transmissions successives, de génération en génération. Le texte qui suit cherche à mettre en évidence l’itération caractéristique de la psyché diasporée, depuis le moment du ‘désarrimage’, qui marque le début de l’expérience diasporique. La forme de l’abécédaire pose un certain nombre de contraintes formelles que les associations libres tentent de repousser. Ce texte ne prétend pas à l’exhaustivité — comment d’ailleurs le pourrait-il — mais se veut être un hommage à des écrivains ou artistes contemporains originaires de l’Inde ou de la Caraïbe.

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