Les autres langues...

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6 janvier 2013

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Georges Antoniadis et al., « Les autres langues... », Recherche et pratiques pédagogiques en langues de spécialité, ID : 10.4000/apliut.3297


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Ce numéro des Cahiers de l’APLIUT est consacré aux autres langues, c’est-à-dire – tout le monde l’aura compris – aux langues autres que l’anglais. L’Union Européenne tente courageusement d’imiter l’Inde qui s’est donné pour devise « Unité dans la diversité », mais combien de temps résistera-t-elle aux difficultés matérielles et aux contraintes budgétaires ? « La loi du marché semble appelée à régir seule les options linguistiques individuelles ou communautaires ». La langue de la plus grande puissance économique au XXe siècle s’est imposée comme langue véhiculaire à la faveur de la mondialisation. McDonald et Microsoft ont facilité ce que Zamenhof n’avait pas réussi à faire avec l’esperanto. La « maîtrise » (on peut s’interroger sur ce terme) de l’anglais est en passe de devenir aussi banale et indispensable que le permis de conduire. Cependant, les avantages apportés par cette domination de l’anglais – rapprochement entre les nations, facilité des échanges, etc. – se doublent des effets pervers de l’uniformisation : un appauvrissement culturel et linguistique, que d’aucuns qualifient de « pizzaïsation ». Le Business English, ou Globish comme l’a appelé Jean-Paul Nerrière, est devenu le plus petit dénominateur commun entre deux interlocuteurs de nationalité différente. S’il permet incontestablement de désinhiber les Français vis-à-vis des langues étrangères et que s’instaure une meilleure communication aux niveaux professionnel et personnel, il s’avère très insuffisant dans de multiples situations. Après une période d’euphorie, les entreprises déchantent quelque peu : « Penser que l’anglais suffit à se comprendre en tous lieux est un raisonnement à courte vue. Pour faciliter les échanges, y compris commerciaux, il faut s’exprimer dans la langue de l’autre », rappelle Jacques Legendre. En outre, même dans des échanges avec des anglophones, la compétence linguistique ne suffit pas : « Une chose est de baragouiner, une autre de comprendre finement l’interlocuteur. "Les gens pensent se comprendre parce qu’ils utilisent les mêmes mots […] Ils oublient que les termes recouvrent des réalités différentes selon les pays." » À l’heure où les horaires de langues sont constamment menacés dans les formations professionnalisantes, nous soulignons ici la nécessité du plurilinguisme. Ce volume comprend quatre articles et quatre fiches sur l’enseignement des langues autres que l’anglais – allemand, espagnol, néerlandais et langue des signes – et trois articles hors thème.

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