Violence fondatrice, mémoires de la dictature et politiques de la reconnaissance

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7 juin 2018

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Salas Astrain Ricardo, « Violence fondatrice, mémoires de la dictature et politiques de la reconnaissance », Appareil, ID : 10.4000/appareil.1977


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Cet article développe une thèse philosophique autour de la violence fondatrice des processus politiques latino-américains. Dans cette perspective, nous ne nous focalisons pas exclusivement sur la dictature militaire mais proposons plutôt une hypothèse générale sur la « violence fondatrice » des sociétés d’Amérique latine, en prenant pour référence les nombreux usages de la force survenus au cours des dix-sept difficiles années vécues par la société chilienne – et pour une plus longue durée dans le cas des autres pays latino-américains. Ce cadre permet de comprendre, à partir d’une phénoménologie historique, les violences et les cruautés générées par la dictature chilienne. Notre propos principal suggère que le Coup militaire de 1973 n’est ni un fait violent imputable au hasard, ni un phénomène nouveau, en ce qu’il s’insère dans la « logique de la négation permanente » inscrite dans la société chilienne et qui a marqué le rapport spatio-temporel de ses relations sociales ; en ce sens, elle affecte non seulement la mémoire du court et long terme, mais aussi la problématique de la réparation des victimes, deux thèmes qui intéressent la politique de la reconnaissance. Pour affronter ces questions, il apparaît nécessaire de proposer une perspective philosophique de la violence fondatrice de la politique en opposition au politique.

This article develops a philosophical thesis about violence foundational American political process, and therefore is not a direct pose about the military dictatorship, in other words, we propose a general hypothesis about the “founding violence” formed societies in Latin America, and determines much force facts that occurred in those hard 17 years experienced by the Chilean society and many more in other Latin American versions. This background can understand from a historical phenomenology resulting violence and cruelty of the Chilean dictatorship. The main idea behind is that the 1973 military coup is not a random violent act or a new phenomenon, but it is part of an ongoing “logic of negation” present in Chilean society, which has marked the space-time of sociability ours, and therefore refers both to a question connected with memory both long and short duration as the reparation of victims that is part of a politics of recognition. Thus, it is necessary to propose a philosophical view of the founding of political violence, as opposed to the political.

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