Une nouvelle dimension à l’analyse palynologique. Le potentiel des pollen washes pour une meilleure compréhension de l’utilisation des plantes

Fiche du document

Date

16 janvier 2024

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Archéopages

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2269-9872

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1622-8545

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/




Citer ce document

Delphine Barbier et al., « Une nouvelle dimension à l’analyse palynologique. Le potentiel des pollen washes pour une meilleure compréhension de l’utilisation des plantes », Archéopages, ID : 10.4000/archeopages.16348


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es

Alimentation, pharmacopées, rituels funéraires… Les relations interdépendantes développées au fil des millénaires entre les sociétés et les plantes taraudent les spécialistes de l’analyse des grains de pollen et des spores de végétaux depuis les années 1960 (Roux 1967). Délaissant les reconstitutions paléoenvironnementales — souvent l’apanage des investigations en séquences naturelles tourbeuses ou lacustres —, les palynologues ambitionnent ici d’analyser l’utilisation des plantes sauvages et domestiques et ce qu’elle traduit en termes de pratiques des communautés anciennes voire de comportements des hommes du passé. Des palynologues américains s’attaquèrent dès les années 1970 à ce verrou méthodologique et conceptuel en focalisant leur attention non plus uniquement sur l’unité stratigraphique ou la structure archéologique, mais en incorporant à leurs modèles d’étude l’artefact produit par la main même de l’homme (Hill, Hevly 1968). C’est la naissance de la technique dite des « Pollen Washes ».

Food, pharmacopoeia, funerary rituals... The interdependent relationships developed over the millennia between societies and plants have been preoccupying specialists in the analysis of pollen grains and plant spores since the 1960s (Roux 1967). Leaving aside palaeo-environmental reconstructions - often the prerogative of investigations into natural peat or lacustrine sequences - palynologists here aim to analyse the use of wild and domestic plants and what this means in terms of the practices of ancient communities and even the behaviour of people in the past. From the 1970s onwards, American palynologists began to tackle this methodological and conceptual obstacle by focusing their attention not just on the stratigraphic unit or the archaeological structure, but by incorporating into their study models the artefact produced by the hand of man himself (Hill, Hevly 1968). This was the birth of the 'Pollen Washes' technique.

Alimentación, farmacopea, rituales funerarios... Las relaciones de interdependencia desarrolladas a lo largo de milenios entre las sociedades y las plantas preocupan desde los años sesenta a los especialistas en el análisis de los granos de polen y las esporas vegetales (Roux 1967). Dejando a un lado las reconstrucciones paleoambientales -a menudo prerrogativa de las investigaciones sobre las secuencias naturales turbosas o lacustres-, los palinólogos se proponen aquí analizar el uso de las plantas silvestres y domésticas y lo que ello significa en cuanto a las prácticas de las comunidades antiguas e incluso el comportamiento de las personas en el pasado. A partir de los años setenta, los palinólogos americanos empezaron a afrontar este obstáculo metodológico y conceptual centrando su atención no sólo en la unidad estratigráfica o en la estructura arqueológica, sino incorporando a sus modelos de estudio el artefacto producido por la mano del propio hombre (Hill, Hevly 1968). Así nació la técnica de los "Pollen Washes".

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en