27 février 2019
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Carole Fossurier, « Autopsies à l’Hôpital Général de Dijon (1785-1841) », Archéopages, ID : 10.4000/archeopages.2176
Le site de Dijon « Pont des Tanneries » a été diagnostiqué puis fouillé entre décembre 2011 et mai 2013 sous la direction de P. Chopelain : le site correspond au cimetière de l’Hôpital Général de Dijon utilisé de 1785 à 1841. La population inhumée est celle de l’hôpital et comprend des patients, mais aussi des indigents et des enfants issus de la nourricerie. Le nombre de décès élevé au sein de l’hôpital conduit à une gestion particulière des défunts avec l’utilisation massive de la chaux ; en effet, à cette période, le docteur dijonnais Maret écrit un texte détaillant la manière de recourir à ce moyen pour assainir les cimetières. Sur les sept cents individus dégagés, certains se distinguent par des marques de découpe : ces dernières correspondent probablement à des traces d’autopsies. Celles-ci sont effectuées sur plusieurs os, de manières variées et à l’aide de différents outils. Elles peuvent avoir été réalisées soit dans une perspective de médecine légale soit à des fins anatomo-pathologiques.