20 juillet 2022
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Aurélie Chatenet-Calyste, « La parure de Marie-Fortunée d’Este, princesse de Conti (1731-1803) Une médicalisation du paraître ? », Artefact, ID : 10.4000/artefact.11073
L’heureuse conservation des comptes de la maison de Marie-Fortunée d’Este, princesse de Conti (1731-1803), permet de réfléchir à la construction des apparences nobiliaires. Venue de Modène en 1759 pour épouser l’héritier de la branche cadette des Bourbons, Marie-Fortunée d’Este adopte rapidement les règles du paraître curial. La séparation conjugale de 1776, son retrait de la sociabilité aristocratique, associés au vieillissement et à la maladie, contribuent à modifier son apparence. Grâce à la précision des factures des parfumeurs, le cas de la princesse de Conti apporte un éclairage sur l’appropriation des pratiques et des techniques de l’apparence aulique. Il interroge au-delà la médicalisation du paraître de cette princesse d’âge mûr et maladive.