When Madrid’s higher education projects sell dreams: Metropolitan stagecraft or reality?

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13 juillet 2015

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Lise Fournier, « When Madrid’s higher education projects sell dreams: Metropolitan stagecraft or reality? », Journal of Urban Research, ID : 10.4000/articulo.2799


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Résumé En Fr

How does the image of a metropolis come to be? Despite being the third agglomeration in Europe, Madrid suffers from a lack of international outreach, despite being a city that, with 270,000 students, one of the most important university centres in Europe. If the presence of universities is required to access the rank of metropolis, it is obviously not enough. Their international image must be built to be recognised abroad. However Madrid has no historically ancient academic tradition. Indeed, it was not until 1836 when the University of Alcalá transferred to Madrid and took the name of Central University. Therefore, Madrid must invent an academic story and filiation. The city does this through a narrative that is based on academic projects included in image policies. Consequently, the question is how such projects are a way to question the fictionality of the Madrid metropolisation? This article examines how a higher education project is a symbol of the construction of a Madrid metropolitan mythology in its manifestations and limitations. After identifying the part played by higher education projects in fictional urban planning, the strategies of project developers are analysed, raising the question of the sustainability of the Madrid university system.

Comment se construit l’image d’une métropole? Bien que Madrid soit la troisième agglomération européenne par la taille et constitue avec ses 270'000 étudiants l'un des plus importants foyers universitaires d’Europe, la ville manque de reconnaissance internationale. Si la présence d’universités est nécessaire pour accéder au rang de métropole, cela ne suffit visiblement toutefois pas. Leur image internationale doit être construite pour être reconnue à l'étranger. Or Madrid est dépourvue de tradition universitaire ancienne. Il a en effet fallu attendre 1836 pour que l’université d’Alcalá soit transférée à Madrid et prenne le nom d’Université Centrale. C'est pourquoi Madrid doit s’inventer une histoire et une filiation académique. La ville le fait par une mise en récit qui repose sur des projets universitaires inscrits dans des politiques d’image. Dès lors, en quoi le projet universitaire est-il un moyen d’interroger la fictionnalité de la métropolisation madrilène? Cet article interroge la manière dont le projet universitaire est un symbole de la construction d’une mythologie métropolitaine madrilène, dans ses manifestations et limites. Après l’identification de la participation des projets universitaires à un urbanisme fictionnel, les stratégies des porteurs de projet sont analysées, soulevant ensuite la question de la pérennité du système universitaire madrilène.

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