Scènes de lit

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1 décembre 2022

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Pierre Degott et al., « Scènes de lit », Arrêt sur scène / Scene Focus, ID : 10.4000/asf.432


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The papers in this issue of Arrêt sur Scène /Scene Focus were first delivered at the joint University of Georgia and Université Paul–Valéry Montpellier 3 conference “Bedchamber Scenes” held at the University of Georgia (Athens, Georgia, USA) on April 12, 2017, as part of our three-year collaboration, “Scene-Stealing/Ravir la scene,” supported by the Partner University Fund of the French-American Cultural Exchange Foundation, IRCL (Institute for Research on the Renaissance, the Neo-Classical Age, and the Enlightenment, UMR 5186 CNRS) of Université Paul-Valéry Montpellier 3, Willson Center for Humanities and Arts of the University of Georgia, and the University Libraries of Georgia. The papers were later workshopped and edited during a series of colloquia and working meetings at both universities in November 2018 (at the University of Georgia) and May 2019 (at Université Paul-Valéry Montpellier 3). The conference, and this issue of Arrêt sur scène / Scene Focus, concentrate on scenes in French and English drama from the Renaissance through the Enlightenment that center in or around the bedchamber or even the bed. Such sequences include scenes of love, sex, or sleep (feigned or genuine), or of murder, sickness, or death. They present the bed as both a public receiving-chamber (as in Cleopatra’s spectacularized royal death-bed or the feigned sick-beds of Volpone or Tartuffe) and as a small and precious zone of privacy or intimacy that is often acknowledged as such through its violation (as in Iachimo’s voyeurism of Innogen in Cymbeline or the predation of Lucrece by Tarquin in Thomas Heywood’s Rape of Lucrece). Les articles dans ce numéro d’Arrêt sur scène/Scene Focus sont issus de communications présentées lors du colloque « Scènes de lit », organisé par l’Université de Georgia et l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, qui s’est déroulée à l’Université de Georgia (Athens, Georgia, É-U) le 12 avril 2017. Ce colloque s’inscrivait dans une collaboration de trois ans, « Scene-Stealing/Ravir la scène », qui a bénéficié du soutien apporté par le Partner University Fund de la French-American Cultural Exchange Foundation, par l’Institut de Recherche sur la Renaissance, l’âge Classique et les Lumières (IRCL, UMR 5186 CNRS) de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, par le Willson Center for Humanities and Arts of the University of Georgia, et par les bibliothèques universitaires de Georgia. Les articles ont ensuite fait l’objet d’échanges dans des ateliers puis de révisions au cours d’une série de séminaires et de réunions de travail dans les deux universités, en novembre 2018 (Université de Georgia) et mai 2019 (Université Paul-Valéry Montpellier 3). Le colloque, et ce numéro d’Arrêt sur scène / Scene Focus, s’intéressent aux scènes qui, dans les théâtres français et anglais de la Renaissance aux Lumières, se déroulent dans ou autour de la chambre, voire dans ou autour du lit. Parmi ces séquences dramatiques on trouve des scènes d’amour, de relation sexuelle, de sommeil (feint ou réel), de meurtre, de maladie, de mort. Elles présentent le lit à la fois comme un espace de réception (comme dans la scène de mort royale de Cléopâtre, érigée en spectacle ; ou le lit des faux malades que sont Volpone ou Tartuffe) et comme un espace restreint d’intimité et de vie privée qui est reconnu comme tel à travers sa violation (le voyeurisme de Iachimo dont est victime Innogen dans Cymbeline, ou la prédation de Lucrèce par Tarquin dans The Rape of Lucrece, de Thomas Heywood).

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