Mille quatre-vingts bougies

Fiche du document

Date

20 octobre 2022

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1245-1436

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2117-3869

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches Fr

Ritualité Ritualisme Rite

Citer ce document

Véronique Gruca, « Mille quatre-vingts bougies », Ateliers d'anthropologie, ID : 10.4000/ateliers.16604


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article présente un rituel chamanique bouriate observé en juillet 2015 au nord-est de la Mongolie, au village de Bayan-Uul (région du Dornod). Lors de ce rituel appelé buyan, les participants « font des mérites » à l’intention de deux défunts afin que leurs âmes puissent se réincarner avec succès. Cet article propose une analyse du rituel centrée sur les interactions et la répartition des participants dans le temps et l’espace qui, ensemble, concourent à mettre en lumière les reconfigurations des relations entre les participants. Cette approche permet de montrer comment la chamane se positionne en tant que médiatrice au sein du rituel et parvient à établir une communication entre les vivants et les morts. Ce mode de médiation particulier avec l’invisible met en relief la nature intrinsèquement ambiguë des relations que les Mongols entretiennent avec les défunts.

This article presents a Buryat shamanic ritual observed in July 2015 in north-eastern Mongolia, in the village of Bayan-Uul (Dornod region). During the buyan ritual, the participants “make merits” in the name of two deceased persons with the intention of successfully reincarnating both souls. This article offers an analysis of the ritual, focusing on interactions and on the participants’ placement in time and space, highlighting the reconfigurations of relations between the participants. This approach shows how the shaman positions herself as a mediator within the ritual and manages to establish communication between the living and the dead. This particular form of mediation with the invisible highlights the intrinsically ambiguous nature of Mongolians’ relations with the dead.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en