27 septembre 2022
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Ralf Zschachlitz, « Peter Handkes „Obstdiebinnen“ », Austriaca, ID : 10.4000/austriaca.3619
On constate souvent une approche intensive et réfléchie de la nature et de l’environnement dans les textes de Peter Handke. Toutefois, il semble difficile de lire ses livres d’un point de vue éco-critique. Handke semble vouloir préserver la liberté et l’autonomie de la littérature, et non pas se laisser entraîner par une propension environnementaliste, voire éco-critique. La lecture du roman La Voleuse de fruits s’opère ici avec, en toile de fond, l’opus magnum de Handke : La Perte de l’image, paru quinze ans plus tôt. Le motif de la voleuse de fruits y apparaît également. À travers ces deux romans qui ont pour rôles principaux des personnages féminins de mère et de fille, nous tentons une lecture éco-critique des textes de Handke à l’ère de l’anthropocène, en portant un regard particulièrement pointilleux sur la manière dont les femmes font face aux structures de pouvoirs patriarcales nocives à l’environnement.