21 novembre 2020
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André Humbert et al., « 100 ans de visions et lectures aériennes », Bulletin de l’association de géographes français, ID : 10.4000/bagf.6322
Le XXe siècle a enfin offert aux géographes la possibilité de s’élever au-dessus de la surface de la terre pour l’observer de façon distanciée. Si, contempler la terre de haut est un enchantement que les géographes du début du siècle ont éprouvé et exprimé avec enthousiasme, ils ont mis beaucoup de temps pour en faire un usage courant dans leurs publications, ce que montre, en particulier, un dépouillement systématique de la revue du BAGF depuis son premier numéro. Aujourd’hui, la photographie oblique est surclassée par des documents plus rigoureux, mais le regard oblique, qui garde sa réalité aux paysages, peut apporter beaucoup au géographe, si celui-ci s’impose d’y mettre de l’ordre pour que la profondeur de son observation mette en évidence l’organisation spatiale qui lui est offerte d’un seul regard.