21 octobre 2013
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1499-7185
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Amélie Maxwell, « Le mythe de Peter Pan ou l’angoisse du temps qui passe », Belphégor, ID : 10.4000/belphegor.389
Il arrive parfois dans la littérature qu’une histoire ou un personnage retienne particulièrement notre attention, ainsi que celle de toute autre personne, quel que soit son âge, son genre, son niveau d’éducation ou sa culture d’origine. Un tel degré de popularité, un tel pouvoir de séduction et une telle force d’attraction peuvent se traduire en un seul mot : mythe. Parmi ces célébrités inégalées se trouve Peter Pan. Que ce soit en lisant l’œuvre originale de James Barrie, l’adaptation cinématographique de Walt Disney ou la réinterprétation de Steven Spielberg, le lecteur/spectateur ne peut manquer de remarquer que Peter Pan raconte, révèle et explique à chaque fois une des plus grandes préoccupations de l’humanité : Qu’est-ce que le temps ? Et au coeur du mythe de Peter Pan, une question plus obsédante encore est posée : Pouvons-nous échapper aux prises du temps ? Par la voie palliative de l’imaginaire, nous apprenons que les effets du temps sur l’homme sont inévitables, mais pas nécessairement dévorants.