14 juin 2010
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R’Kha Samia et al., « La pratique contraceptive dans la Wilaya de Marrakech (Maroc): niveau, but, évolution et relation avec la fécondité », Bulletins et mémoires de la société d’anthropologie de Paris, ID : 10.4000/bmsap.1843
Le comportement de planification familiale a été analysé dans deux communautés de la Wilaya de Marrakech (Maroc), l’une urbaine représentée par la ville de Marrakech et l’autre rurale représentée par quelques communes d’Amizmiz (cercle d’Amizmiz, province du Haouz, Wilaya de Marrakech). D’une manière générale, le recours à la contraception est assez important mais il est nettement plus élevé en milieu urbain. L’analyse des biographies contraceptives et particulièrement de la période d’entrée en vie contraceptive et de la régularité dans l’utilisation des méthodes de contraception, fait ressortir les intentions des femmes à l’usage de la contraception. La contraception adoptée en milieu urbain est une attitude quasi exclusivement d’espacement entre les naissances et où la régularité est de rigueur. Tandis qu’en milieu rural coexistent deux attitudes liées à l’usage de la contraception : l’espacement et la limitation de la procréation. La diffusion de la contraception a débuté en 1965 pour la ville et en 1975 pour le milieu rural. Le rythme de transition de la contraception a ensuite été très progressif en milieu urbain et très accéléré en milieu rural. D’autres différences sont mises en évidence entre les deux milieux, concernant l’évolution de la pratique contraceptive au cours de la vie génésique des femmes. L’efficacité de la contraception sur les niveaux de fécondité est prouvée.