15 mai 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Francis Marcoin, « La chine de Pascal Quignard », Artois Presses Université, ID : 10.4000/books.apu.9953
«Un enfant, le ventre nu, urinait sur un remblai de briques rouges », lit-on dans La Dernière leçon de musique de Tch ’eng Lien. Cette petite scène, observée par Tch’eng Lien et son élève Po Ya, illustre le réalisme, et même le « naturalisme » tel que l’entend Pascal Quignard. Naturalisme qui réside dans un intérêt pour les petites choses, pour les maux de ventre, le sang, l’urine, les « humeurs », ces « sordidissima » où l’auteur voit la marque originelle du roman dans l’Antiquité, alors que...