Faire, dire, montrer : la communication du consulat lyonnais lors des entrées princières (1656-1788)

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Après 1656, Lyon connaît peu de cérémonies analogues aux entrées royales de la première modernité. Pourtant, elle continue de recevoir des souverains et des princes français ou étrangers et des ambassadeurs. Les registres de délibérations et de comptabilité municipales en portent une double trace. Pour 21 de ces passages ne figure que le coût de la réception. Pour 23 autres, une « relation » ou un « procès-verbal » des cérémonies organisées précède le montant financier. Sont ainsi révélés les préparatifs de la visite, les costumes arborés par le Consulat et son escorte, les logements choisis pour leurs hôtes, les réjouissances mises en place, les discours prononcés, les itinéraires suivis pour montrer les agrandissements de la ville, ses nouveaux bâtiments et ses nouvelles activités, « le faire », « le dire » et « le montrer » étant évidemment différents selon les voyageurs et l’époque de leur périple mais toujours coûteux pour la cité.

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