L’homme-animal : hybridité et monstruosité dans l’iconographie des vases grecs

Fiche du document

Date

30 avril 2019

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

François Boudin, « L’homme-animal : hybridité et monstruosité dans l’iconographie des vases grecs », Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, ID : 10.4000/books.cths.5044


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Les hybrides homme-animal donnent à penser l’humanité et posent les limites du monde. Ils peuvent être classés en deux catégories : les hybrides simples avec une partie humaine et une partie animale et les hybrides multiples avec plusieurs parties animales. L’hybridité simple représente une forme de la monstruosité ; centaures et Minotaure sont encore proches des hommes avec lesquels ils vivent et sont plutôt la marque de l’interactivité qui existe entre le monde des hommes et celui des animaux. Quelques-uns sont des constructions imaginées uniquement par les peintres de vases ce qui permet ainsi de nuancer la monstruosité animale de certains d’entre eux. Les hybrides multiples, quant à eux, représentent le summum de la sauvagerie, les éléments animaux s’additionnant entre eux pour donner une créature encore plus sauvage, souvent issue des forces primordiales et née à l’aube de la création. Les relations entre les hommes et les animaux sont très ténues ; l’hybridité montre que l’homme peut basculer rapidement dans le monde de cette sauvagerie animale qu’il côtoie, puisque ces hybrides vivent tous aux marges de la cité, de l’espace civilisé.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en