27 juillet 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jacqueline Argant et al., « Chapitre 8. Les marqueurs du paysage et les végétaux », Éditions de la Maison des sciences de l’homme, ID : 10.4000/books.editionsmsh.20327
L’étude paléoenvironnementale a essayé de reconstituer l’aspect des paysages depuis la fin de la protohistoire. La détermination des pollens, des paléosemences et des macrorestes végétaux d’origines diverses contenus dans les sédiments permet de restituer les variations du couvert végétal sous la pression anthropique correspondant à un défrichement progressif à la limite de la zone urbanisée. Les plantes cultivées se diversifient dès le début de l’occupation romaine. La variété des pelouses et des prairies reste élevée entre la fin du ier s. ap. J.-C. et le iiie s. La qualité des milieux a également été perçue grâce à l’étude des mollusques aquatiques, tandis que l’étude des gastéropodes terrestres documente la structure des formations végétales.