1 août 2014
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Franco Cardini, « Hoc est sanguis meus. Le vin dans l’Occident médiéval », Éditions de la Maison des sciences de l’homme, ID : 10.4000/books.editionsmsh.2412
Sans l’accompagnement d’une boisson, non seulement le dîner et le déjeuner deviennent peu agréables, mais ils sont aussi considérés comme peu salutaires ; et Pline raconte qu’Androchide, écrivant à Alexandre pour l’exhorter à freiner son intempérance, appela le vin « sang de la terre ». Le vin a une nature chaude et humide, et il n’est rien de meilleur que lui pour secourir les corps fatigués, à condition de l’utiliser avec modération. Ces indications, et d’autres encore, se trouvent dans le ...