5 mai 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Isabelle Tillerot, « Chapitre 2. Le sentiment de l’arbitraire », Éditions de la Maison des sciences de l’homme, ID : 10.4000/books.editionsmsh.24831
Philosophique en son temps, naturel en son histoire La césure opérée entre la beauté et la proportion rejaillit dans les réflexions philosophiques sur le beau et le sublime. L’arbitraire emprunté à une pensée de l’architecture touche ainsi la pensée de l’art, mais sous quelle analogie ? Le philosophe irlandais Edmund Burke reprend l’idée majeure de Claude Perrault en ces termes : « La proportion n’est pas la cause de la beauté. » Elle ne l’est ni dans la nature, ni dans l’art. Ses Recherches ...