5 mai 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Isabelle Tillerot, « Chapitre 4. L’arbitraire de l’autre beauté », Éditions de la Maison des sciences de l’homme, ID : 10.4000/books.editionsmsh.24841
L’incertitude des modes et des parures Le beau – l’adjectif substantivé – a ceci de particulier qu’il peut être utilisé au singulier, lorsque le nom de beauté s’emploie le plus souvent au pluriel à l’âge moderne. Les beautés sont ainsi celles dont on discourt et disserte. La nuance importe, car elle implique que chaque œuvre recèle plusieurs beautés qui peuvent s’adjoindre et se conjoindre. De quelle manière coexistent beautés arbitraires et positives ? Peut-on retirer une forme de beauté à l...