8 juin 2017
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Enric Porqueres i Gené, « 6. La parenté négligée », Éditions de la Maison des sciences de l’homme, ID : 10.4000/books.editionsmsh.5314
Le mariage est une société, mais la plus naturelle, la plus sainte, la plus inviolable de toutes […]. Dans les sociétés ordinaires, on stipule pour soi, sur des intérêts obscurs et privés, et comme arbitre souverain de sa propre fortune. Dans le mariage, on ne stipule pas seulement pour soi, mais pour autrui ; on s’engage à devenir comme la providence de la nouvelle famille à laquelle on va donner l’être ; on stipule pour l’État, on stipule pour la société générale du genre humain. (Portalis,...