11 mars 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Vassiliki Lalagianni, « Écriture, mémoire et histoire. Le cas de Mimica Cranaki », École française d’Athènes, ID : 10.4000/books.efa.6974
Mimica Cranaki, écrivaine de la diaspora hellénique, constitue un cas significatif d’une littérature d’immigration fondée sur une situation d’exil et sur la construction identitaire. Incarnation d’une identité déterritorialisée, Cranaki garde de la Grèce un souvenir-image qui l’accompagne et la renforce tout au long de son exil. Tandis que dans son roman Contre-temps (1947) Cranaki focalise sur la vie en exil de l’individu expatrié, à travers les pages du roman autobiographique Philhellènes. Vingt-quatre lettres d’une Odyssée (1992), elle exprime ses pensées politiques sur une période très perturbée de l’histoire de la Grèce, la guerre civile mais aussi sur la société grecque contemporaine.