La Prise de décision en France (1525-1559)

Fiche du document

Date

26 septembre 2018

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches Fr

pouvoir (concept de)

Citer ce document

Roseline Claerr et al., « La Prise de décision en France (1525-1559) », Publications de l’École nationale des chartes, ID : 10.4000/books.enc.829


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Prendre une décision à la Renaissance relève-t-il du fait du prince ? Si la question semble entendue pour les théoriciens partisans d'un pouvoir incarné par un seul homme, l'expérience vécue par les gouvernements princiers ou royal en France, durant les règnes de François Ier et de Henri II, est sensiblement différente. Le circuit de l'information et des requêtes diverses déborde largement la seule initiative royale. Reconstituer les réseaux, factions, partis, clans, fidélités ou clientèles qui évoluent dans l'entourage du prince restitue une part non négligeable du contexte de la décision. La forme la plus pérenne et la plus apparente de cette dernière découle du pouvoir normatif du roi ou du prince : l'acte royal. Mais toute décision passe-t-elle par un acte ? La croissance de l'appareil d'État, l'obéissance consentie des agents du pouvoir, ne permettent-elles pas dans un grand nombre de cas de se contenter d'une indication épistolaire ? L'institution du secrétaire, qui plonge ses racines dans le XIVe siècle et qui a connu un développement remarquable sous Louis XI, conquiert durant le deuxième quart du XVIe siècle une place inédite au sommet des cercles du pouvoir. Enfin, la réception de la décision offre un dernier angle de vue, essentiel. Étape juridique importante mais non exclusive, la promulgation judiciaire et la réception des décisions prises invite à se pencher sur le contrôle de la décision par les corps et compagnies d'officiers, par les pouvoirs intermédiaires (villes, états provinciaux), par les peuples eux-mêmes. Les contributions ici rassemblées apportent un nouvel éclairage sur la société politique de l'État moderne naissant.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en