Le petit opéra à l’Académie au XIXe siècle

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L’étroite association entre genre lyrique et théâtre a longtemps été une caractéristique majeure de la vie théâtrale parisienne, la distinguant des autres métropoles européennes. Pourtant, une étude approfondie du répertoire montre que plusieurs genres distincts pouvaient répondre au même cahier des charges assignés à un théâtre donné. L’étude se concentre sur la question du petit opéra à l’Académie, corpus opposé à celui des grands opéras dans le cahier des charges de 1831. S’agit-il d’un genre proprement dit ? Pour y répondre, l’enquête porte sur un examen terminologique des occurrences de l’expression « petit opéra », du XVIIe au XIXe siècle. S’il est abusif de parler de genre à proprement parler, il existe néanmoins une tradition à l’Académie, remontant au XVIIe siècle, d’œuvres caractérisées par une disproportion apparente entre leur brièveté — elles ne comptent qu’un ou deux actes — et l’ampleur des moyens orchestraux et vocaux convoqués. Ces œuvres, qui bénéficiaient des forces propres à l’Académie, ne peuvent être confondues avec les opéras-comiques, même si elles étaient souvent consacrés à des sujets légers et non sérieux.

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