Konstantinopolis’te Türkler (11.-15. Yüzyıllar)

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23 août 2016

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Michel Balivet, « Konstantinopolis’te Türkler (11.-15. Yüzyıllar) », Institut français d’études anatoliennes, ID : 10.4000/books.ifeagd.1706


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Résumé 0

On imagine trop souvent l’histoire byzantine et l’histoire turque médiévale en termes de succession radicale et violente d’une civilisation par une autre.S’il y a effectivement eu une concurrence serrée entre Byzance et les Turcs à partir de l’arrivée de ces derniers en Anatolie au XIe siècle et jusqu’ à la prise de Constantinople par Mehmed Fatih en 1453, il y a également, en profondeur, pendant ces 4 siècles de confrontation turco-byzantine, un très actif et pacifique processus d’interaction politique et culturelle entre le vieil empire romano-byzantin et les sultanats et les émirats turcs en plein essor (apogée seldjoukide aux XIIe et XIIIe s. – dynamisme turkmène au XIVe s. et enfin expansion ottomane aux XIVe-XVe s.).De même qu’il y avait des Byzantins ralliés aux Turcs qui jouèrent un rôle déterminant à la cour seldjoukide de Konya et chez les premiers souverains ottomans de Bursa, il y avait aussi dans les cercles dirigeants de la capitale byzantine des Turcs intégrés à la société impériale comme soldats d’élite, hauts fonctionnaires,familiers des empereurs, princes turcs en exil ou marchands installés au cœur de Constantinople avec quartier musulman et mosquée.J’illustrerai cette présence pacifique des Turcs dans Constantinople, bien avant la conquête ottomane de la ville impériale par quelques cas bien attestés par les sources byzantines pour montrer l’intimité certaines de deux sociétés beaucoup plus mêlées que l’on ne l’imagine souvent.Un exemple parmi beaucoup : c’est un prince ottoman qui, en 1453, défendit une partie des remparts de Byzance contre l’assaut de ses compatriotes, tandis qu’il y avait dans l’armée du sultan Mehmed II beaucoup d’irréguliers chrétiens combattant aux côtés des Turcs !

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