2 juin 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Riho Altnurme, « Transnational history as a tool for church history uniting the histories of small nations’ churches », LARHRA, ID : 10.4000/books.larhra.7963
Une histoire transnationale comme tentative de constituer une histoire globale offre plusieurs opportunités pour l’histoire des Églises (dans le sens d’histoire du christianisme). L’étude de la religion est transnationale par nature étant donné sa prise en compte de l’universalité des religions principales, qui dépassent les frontières des nations. Dans le cas du christianisme, la propagation et l’influence de la pensée œcuménique sont importantes car cette pensée aide à la création d’histoires œcuméniques des Églises. Au-delà de l’universalité, on peut considérer cet état d’esprit qui connecte la religion chrétienne et les États (et les peuples) avant tout comme une influence de la Réforme. La recherche de liens entre le nationalisme et la religion nécessite une approche comparative.Les communautés transnationales sont les Églises elles-mêmes (les « communautés imaginées » de Benedict Anderson), par exemple les Frères moraves. On peut voir dans le cas des États baltes comment les Frères moraves ont franchi les frontières nationales et qu’une étude transnationale est dans ce contexte appropriée. Il existe toutefois des obstacles qui peuvent faire obstacle à une véritable histoire (des Églises) transnationale : la maîtrise (son absence) des petites langues et une approche de l’histoire centrée sur les États.