8 mars 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Bernard Eck, « I. Souillure, meurtre et Érinyes », Les Belles Lettres, ID : 10.4000/books.lesbelleslettres.1824
Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l’air du crime. Et j’ai joué de bons tours à la folie. A. Rimbaud, Une saison en enfer En Grèce, quand un individu tue quelqu’un, hors guerre, dans le cadre civil de l’homicide, les textes font souvent état de la souillure qui frappe le meurtrier. Vouloir définir la souillure, et particulièrement la souillure attachée à l’homicide, est une entreprise qui risque de figer la notion et d’en donner une image inexacte. ...