Les Catastérismes d’Ératosthène : l’histoire de leurs rédactions en regard des magnitudes stellaires

Fiche du document

Date

18 janvier 2021

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Émilie-Jade Poliquin, « Les Catastérismes d’Ératosthène : l’histoire de leurs rédactions en regard des magnitudes stellaires », MOM Éditions, ID : 10.4000/books.momeditions.10632


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

On s’accorde aujourd’hui à considérer que l’épitomé connu sous le nom de Catastérismes est en fait une version maintes fois remaniée d’un texte original attribué à l’autorité d’Ératosthène. Des chercheurs, comme Jean Martin, en étudiant certaines fables qui y sont racontées et le nombre d’étoiles dans chacune des constellations, ont pu comprendre les différentes étapes de la transmission de cet ouvrage. Ainsi, l’Astronomie d’Hygin, les Scholies à Germanicus, l’Épitomé et l’Aratus Latinus dérivent tous d’une même tradition. Nous avons quant à nous réalisé tout d’abord une comparaison exhaustive entre l’Épitomé et le texte d’Hygin en recensant tous les termes associés à la brillance des étoiles. À la lueur de cet examen, nous avons osé avancer qu’Hygin donne en regard des magnitudes stellaires un portrait plus représentatif non seulement du ciel, mais peut-être aussi de la rédaction originale des Catastérismes. Dans le cadre de ce colloque, nous souhaitons approfondir cette question en étendant notre enquête aux autres témoins de cette tradition. Ces mentions sur la brillance des étoiles généralement jugées imprécises ou inutiles par les éditeurs ont ainsi un rôle à jouer dans les débats philologiques qui entourent toute la question ératosthénienne et peuvent nous aider à comprendre les étapes qui ont mené à la rédaction de l’Épitomé parvenu jusqu’à nous.

There is now agreement that the epitome known as Catasterismi is in fact a repeatedly edited version of an original text attributed to the authority of Eratosthenes. Researchers, like Jean Martin, by studying certain fables told in the text and the number of stars in each of the constellations, were able to understand the different stages of its transmission. Thus, Hygin’s Astronomy, the Scholies to Germanicus, the Epitome and Aratus Latinus all derive from the same tradition. We have first made an exhaustive comparison between the Epitome and Hygin's text by listing all the terms associated with star brightness. In the light of this examination, we may now suggest that Hygin gives a portrait of the stellar magnitudes more representative not only of the sky, but perhaps also of the original wording of the Catasterismi. In this conference, we wish to go further by extending our investigation to other witnesses of this tradition. These mentions on the brightness of stars, generally considered imprecise or unnecessary by editors, thus have a role to play in the philological debates which surround the whole Eratosthenian question and may help us understand the steps that led to the writing of the Epitome as it came down to us.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en