Osservazioni sul cambio di scrittura nell’Israele antico

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12 février 2020

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Giancarlo Lacerenza, « Osservazioni sul cambio di scrittura nell’Israele antico », Publications du Centre Jean Bérard, ID : 10.4000/books.pcjb.7286


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Dans le judaïsme du Second Temple sont documentées deux écritures, apparemment utilisées de façon indifférenciée, soit pour les textes religieux – les rouleaux de la Bible, l’écriture de noms sacrés dans des documents non hébreux –, soit pour des objets laïques tels que les monnaies, les stèles funéraires, ou encore les inscriptions magiques. On ne sait pas encore à quelle date l’hébreu ancien fut abandonné, même incomplètement, au profit de l’écriture judaïque carrée, dérivée de l’écriture araméenne plutôt que de l’écriture cananéenne. La littérature rabbinique donne diverses réponses pour expliquer le changement, et on reconnaît une approche idiosyncratique de la question: l’écriture « laïque » (carrée) fut parfois préférée pour les textes sacrés, les Samaritains gardant seuls la « propriété » de l’écriture ancienne. De nombreuses questions restent ouvertes ; on propose ici quelques hypothèses nouvelles sur l’utilisation, dans la littérature rabbinique, de noms différents pour l’écriture paléo-hébraïque : keṯav ra‘aṣ, keṯav da‘aṣ et keṯav lîbûnā’â.

In this study is discussed the problem of the co-existence, in Second Temple Judaism, of two different kind of scripts. Both were used for holy texts – Bible scrolls, the writing of the Holy Name in non-Hebrew documents – and for unholy supports as coins, tombstones and magical inscriptions, and so on. Up to this day, it is still unknown when the ancient Hebrew (or Early-Hebrew) script was abandoned, though not completely, in favor of the square Judaic script stemming from the Aramaic and not from the Canaanaic branch. In rabbinic literature, different responses were proposed to explain this change, but it can be detected a somewhat idiosyncratic approach to the problem: an "unholy script" (the square script) was eventually preferred for holy texts, while Samaritans remained the only owners of the older writing tradition. Though many questions remain unsolved, here some new proposals are set forth to explain the different Hebrew names used in rabbinic literature to indicate the Palaeo-Hebrew script: keṯav ra‘aṣ, keṯav da‘aṣ, and keṯav lîbûnā’â.

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