24 janvier 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Peggy Avez, « Conclusion », Publications de la Sorbonne, ID : 10.4000/books.psorbonne.14214
S’il y avait un « libre esprit par excellence », celui-ci n’aurait ni corps, ni vie. L’aptitude à « congédier » « toute croyance » supposerait qu’une vie puisse se déployer sans avoir à s’adapter aux contraintes pourtant immanentes à ce qui la rend humaine, à savoir sa dimension sociale. Un tel esprit n’aurait pas besoin de croire parce qu’il n’aurait pas à vouloir se libérer, ce qu’on ne peut vouloir absolument seul. Si la crédulité est un ressort et un effet de l’aliénation – nous obéissons...