9 décembre 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jean Solchany, « Chapitre 14. Néolibéralisme ou néoconservatisme ? La modernité haïe de Wilhelm Röpke », Publications de la Sorbonne, ID : 10.4000/books.psorbonne.41601
De la force du paradigme antimoderne Le 26 août 1958, Wilhelm Röpke embarque à bord du Nieuw Amsterdam, un transatlantique qui le transporte à Hoboken, dans le New Jersey. C’est là le quatrième et, jure-t-il dans son journal, le dernier de ses séjours américains. Il s’était déjà fait la même promesse, deux ans auparavant, après un voyage qui l’avait notamment conduit à Emory University, à Atlanta, où enseignait son ami Helmut Schoeck. Il avait alors évoqué le pays « le plus laid, le plus ennu...