Les dépôts non funéraires de l’âge du Bronze en Europe

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14 décembre 2016

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Hélène Blitte, « Les dépôts non funéraires de l’âge du Bronze en Europe », Publications de la Sorbonne, ID : 10.4000/books.psorbonne.4871


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Depuis plus d’un siècle, les dépôts non funéraires de l’âge du Bronze européen (2200 av. J.-C.-800 av. J.-C.) interrogent les chercheurs. La fonction de ces ensembles d’objets métalliques, découverts pour la plupart hors de tout contexte identifiable, est à l’heure actuelle toujours problématique, en raison de la grande variabilité de leur contenu dans l’espace et le temps. L’étude de plus en plus approfondie des nombreux objets trouvés dans ces dépôts permet de mieux appréhender les sociétés de l’âge du Bronze : par exemple leur culture matérielle, leurs connaissances technologiques ou les contacts à plus ou moins longues distances qu’ils entretenaient. Les « trouvailles isolées » – des objets en bronze déposés seuls – ont longtemps été considérées comme de simples pertes accidentelles. Cependant, au regard de l’étude comparative menée ici sur le massif armoricain, ceci est peu probable. Ces trouvailles peuvent ainsi être rattachées à la pratique de dépôts non funéraires, qualifiée de « votive ». L’ethnographie apporte des hypothèses de travail intéressantes qu’il faut manipuler avec précaution, comme nous allons le voir avec la pratique du « potlatch », qui diverge sur plusieurs points de celle des dépôts non funéraires de l’âge du Bronze.

Since more than one century, the european Bronze Age hoards (2200 BC-800 BC) are questioning researchers. The function of these sets of metallic items, which were discovered for most of them in any recognizable context, is still unclear because of the great variability of its contents through time and space. The more and more advanced study of the numerous artefacts found in these hoards provides us information about the Bronze Age societies: for example their material culture, their know-how and the long-distance contacts they had. The “single finds” –bronze objects which were deposited alone– were for a long time considered as simple accidental losses, what seems unlikely, having regard to the comparative study in armorican massive presented here. These finds can thus be part of the votive practice of bronze items depots. Ethnography brings interesting working hypothesises but we have to be careful with it, as we will see with the “potlatch”, which is different on several points with the Bronze Age hoards.

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