Borough Archives and the preservation of the past in eighteenth-century towns

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26 avril 2021

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Rosemary Sweet, « Borough Archives and the preservation of the past in eighteenth-century towns », Publications de la Sorbonne, ID : 10.4000/books.psorbonne.73267


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L’article étudie les changements d’attitude envers la conservation et la préservation d’archives urbaines dans les villes anglaises au cours du xviiie siècle, et met en lumière un glissement vers une préservation plus systématique et une conscience plus nette de leur importance en tant que documents historiques. Le mouvement politique et juridique en faveur des archives urbaines, apparu d’abord au Moyen Âge, a continué au xviiie siècle et a pris une nouvelle importance dans le contexte du développement de la politique parlementaire et de la contestation des privilèges. La complexité croissante de l’administration urbaine dans une période d’essor urbain a fait apparaître de nombreux organismes responsables de la conservation des archives avec des critères plus rigoureux. Cette évolution a été complétée par les pressions du Parlement, désireux d’obtenir des informations sur l’administration municipale. Les changements de la nature de la culture politique à cette période ont aussi engendré une demande plus large de transparence et de responsabilité de la part des administrateurs, ce qui a provoqué pour la première fois la réclamation de la publication des archives. Ce mouvement coïncide aussi avec l’apparition d’une estimation de la valeur des archives urbaines en tant qu’archives historiques, donc à préserver, quelle que puisse être leur valeur utilitaire immédiate.

The article investigates changing attitudes towards the keeping and preservation of urban records in English towns during the eighteenth century and identifies a shift towards the more systematic preservation of records and a more appréciative sense of their significance as historical documents. The political and legal impetus behind urban record keeping, which first became évident in the middle ages, continued in the eighteenth century, and attracted new significance in the context of the development of parliamentary politics and contested privileges. The increasing complexity of urban governance in a period of urban growth generated more bodies with a duty to maintain records and more rigorous standards in maintaining them. Developments at grass roots level were complemented by the pressure from Parliament to supply information about local government. Changes in the nature of political culture in this period also generated a broader demand for transparency and accountability on the part of governors, leading to calls for the publication of records for the first time. This movement also coincided with the emergence of an increasingly widespread antiquarian appreciation of the value of urban records as historical records and therefore in need of preservation, irrespective of their immediate functional value.

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