Un système peut-il apprendre de son environnement ?

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26 avril 2021

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Raphaël Larrère, « Un système peut-il apprendre de son environnement ? », Publications de la Sorbonne, ID : 10.4000/books.psorbonne.74124


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Après avoir ainsi rappelé à quel point la notion d’environnement est associée à la théorie systémique, l’article avance deux hypothèses. La première est que le réseau aéronautique (avec ses aéroports, ses compagnies, ses dispositifs de contrôle aérien, etc.) peut être considéré comme un système. Comme il en va pour tout système, l’environnement, qui est son domaine d’existence, échappe en partie à son contrôle. Il est pour lui source de contraintes, d’opportunités et de perturbations dont certaines résultent de son activité propre dès lors qu’elle altère des éléments de cet environnement. La seconde hypothèse est que les interrelations entre les éléments (ou sous-ensembles) de ce système sont rigides, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité. Le propos est alors d’appliquer au système aéronautique la « conjecture de von Foerster » : plus les interrelations entre les éléments d’un système sont rigides, plus son comportement semble, du point de vue des éléments qui le composent, doté d’une dynamique propre, imprévisible et sur laquelle nul ne saurait avoir de prise. À l’inverse un observateur extérieur pourrait aisément, en raison même de la rigidité des interrelations du système, modéliser, simuler et prévoir son comportement.L’article avance alors que, si ses hypothèses sont exactes, l’évolution du réseau aérien est bien plus compréhensible si l’on se place du point de vue de son environnement (naturel ou social) que si l’on est embrouillé dans les interrelations rigides de ce système.

After having thus recalled how the notion of environment is associated with systematic theory, the article puts forward two postulates. The first is that the aviation network (with its airports, companies, air control devices, etc.) can be considered as a system. Like every system, this one has an environment which is its area of existence. But outside of its control, this is a source of constraints, of opportunities and disruptions. The second postulate is that the relationships between the elements (or subgroups) of this system are rigid, if only for security reasons. The aim is, therefore, to apply the “von Foerster conjecture" to the aviation system: the more the interrelationship between the elements of a system are rigid, the more their behaviour seems, from the point of view of its component elements, equipped with an unpredictable dynamic on which there is no leverage. Conversely, an outside observer could easily, because of the rigidity of the interrelations of the system, model, simulate and predict its behaviour.

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