Musées, retardements et polaroïds de soi – à l’ombre de l’Acropole

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7 mars 2019

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Apostolos Lampropoulos, « Musées, retardements et polaroïds de soi – à l’ombre de l’Acropole », Presses Universitaires de Bordeaux, ID : 10.4000/books.pub.7164


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Cet article étudie les extraits du Journal d’adolescence et du Journal de Virginia Woolf racontant ses deux visites à Athènes (en 1906 et en 1932) et, plus précisément, à l’Acropole. Il s’appuie aussi sur le texte Athènes, à l’ombre de l’Acropole (1996) de Jacques Derrida, un commentaire à la fois autobiographique et philosophique d’une série de photos de Jean-François Bonhomme, et sur le célèbre essai « Trouble de mémoire sur l’Acropole » (1936) de Sigmund Freud. L’article commence par une courte réflexion sur les conditions de visibilité d’un monument comme le Parthénon et sur le rôle particulier qu’y joue l’expérience du musée. Il se penche par la suite sur la logique photographique régissant les récits athéniens de Woolf, notamment l’idée d’une écriture avec et à propos de la lumière, le retardement précédant et suivant ses descriptions photographiques, ainsi que la tension entre les déclics de son écriture et son développement parfois arythmique à la manière du polaroïd. L’article finit en proposant l’idée d’un « polaroïd de soi » comme moyen de maintenir ouverte l’archive d’une vie.

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