« Une poète, cette chose si rare » : Barbey d’Aurevilly critique des femmes poètes

Fiche du document

Date

26 janvier 2024

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://www.openedition.org/12554



Citer ce document

Christine Planté, « « Une poète, cette chose si rare » : Barbey d’Aurevilly critique des femmes poètes », Presses universitaires de Caen, ID : 10.4000/books.puc.23788


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Barbey d’Aurevilly a consacré des articles critiques à trois femmes poètes au sens strict : Marceline Desbordes-Valmore (1860), Delphine de Girardin (1862) et Louise Ackermann (1873). Ces articles, qui posent que les femmes poètes ne sont pas des bas-bleus, mais peinent à leur reconnaître le plein statut de poètes, sont marqués par de fortes contradictions. On ne peut les comprendre qu’en faisant intervenir la conception qu’a Barbey de la poésie, des enjeux politiques qui associent à la question des femmes poètes celle de la démocratie, et une idéologie des rôles de sexes, déstabilisée par la lecture de Desbordes-Valmore et d’Ackermann, mais au bout du compte maintenue.

Barbey d’Aurevilly devoted critical articles to three female poets stricto sensu: Marceline Desbordes-Valmore (1860), Delphine de Girardin (1862) and Louise Ackermann (1873). These articles which state that female poets are not blue-stockings but find it hard to recognize their status as poets are characterized by strong contradictions. To understand these contradictions, one needs to consider Barbey’s conception of poetry, of the political stakes which link the question of female poets to that of democracy, as well as his ideology of gender roles, weakened by his reading of Desbordes-Valmore and Ackermann, but eventually reaffirmed.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en