Autour de l’Hérodote de Paul-Louis Courier

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26 janvier 2024

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Michel Brix, « Autour de l’Hérodote de Paul-Louis Courier », Presses universitaires de Caen, ID : 10.4000/books.puc.27381


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Dans l’histoire de la traduction en France, l’époque romantique constitue une étape majeure. Au XIXe siècle, on reconnaît que les difficultés de la traduction ne dérivent pas nécessairement de la « barbarie » supposée ou de l’obscurité du texte original, mais de l’ignorance où se trouvent les traducteurs du contexte politique et religieux de l’œuvre à traduire. De surcroît, on reconnaît que le français classique représente un obstacle pour la traduction des auteurs anciens ou étrangers. Dans cette perspective, le Prospectus d’une traduction nouvelle d’Hérodote de Paul-Louis Courier, en 1822, reflète de façon significative la mentalité nouvelle qui s’installe en France. Courier préconise notamment, pour rendre le grec d’Hérodote, d’utiliser le français « pré-classique », c’est-à-dire « une diction naïve, franche, populaire et riche, comme celle de La Fontaine ».

In the history of translation in France, the romantic era constitutes a major stage. During the XIXth century, the scholars gradually came to admit that the difficulties of translation don’t necessarily derive from the so-called “barbarism” or the obscurity of the original but from the translators’ lack of knowledge concerning the political and religious context of the work to be translated. Moreover, the scholars came to admit that the French classical language constitutes an obstacle in translating ancient and foreigns writers. So the Prospectus d’une traduction nouvelle d’Hérodote published by P.-L. Courier (1822) perfectly shows that scholars’ attitudes are changing in France. To translate the Greek of Herodote, Courier recommends to use the “preclassical” French language, i.e. “a naïve, straightforward, popular and rich speech, akin to La Fontaine’s”.

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