16 juillet 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Geneviève Champeau, « Préface. L’œil et la main », Presses universitaires François-Rabelais, ID : 10.4000/books.pufr.7594
L’écriture narrative de Juan Marsé est éminemment visuelle. Elle développe une aptitude particulière à faire voir ce qu’elle raconte, à générer des images mentales, qualité que le jeune Daniel, personnage de El Embrujo de Shanghai (Les nuits de Shanghai) reconnaît chez son maître en narration, Nandu Forcat. En outre, la fiction naît souvent d’une image visuelle : « Tout processus narratif – écrit l’auteur – obéit à des lois mystérieuses, mais à l’origine ou à la base de tout roman il doit y a...