Les cousines Polier. Trois traductrices lausannoises autour de 1800

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17 octobre 2018

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Frédéric Weinmann, « Les cousines Polier. Trois traductrices lausannoises autour de 1800 », Presses universitaires François-Rabelais, ID : 10.4000/books.pufr.9365


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Résumé De Fr

Der literatursoziologisch angelegte Beitrag skizziert aufgrund von Archivfunden die Biographie dreier Cousinen aus Lausanne, darunter die berühmte Isabelle de Montolieu, die kurz vor 1800 mit der Übersetzung aus dem Deutschen ins Französische begannen. Gezeigt wird, daß es sich gegen das bisher verbreitete Klischee nicht um gut situierte Bürgerinnen handelt, die sich mit einer leichteren Literaturform die Zeit vertreiben wollten, sondern um Witwen bzw. eine Alleinstehende, die ums nackte Überleben kämpften. Hierzu bot sich für sie die Übertragung der gerade in jener Zeit aufblühenden Romanproduktion und ähnlicher Veröffentlichungen wegen ihrer Familiengeschichte und der besonderen Lage der Stadt Lausanne an. Ob sie, wie Isabelle de Montolieu, die Geburtsstadt praktisch nie verließen oder, wie ihre Cousinen, im Ausland geboren und beerdigt wurden, so haben alle drei doch stets Kontakt zu Deutschland und Frankreich gehabt und verkörpern in besonderem Maße die Verbindung zwischen Grenzort und Übersetzung.

Cette contribution d’inspiration sociologique esquisse, à partir de documents d’archives, la biographie de trois cousines originaires de Lausanne, dont la célèbre Isabelle de Montolieu, s’étant lancées dans la traduction de l’allemand en français à la toute fin du xviiie siècle. Elle démontre que, contrairement à l’image d’Épinal répandue jusqu’à présent, il ne s’agit pas de bonnes bourgeoises désireuses de se passer le temps par la pratique d’une forme de littérature assez légère, mais de veuves ou d’une célibataire qui tentent de survivre. Pour cela, elles peuvent recourir à la traduction de la production romanesque alors en pleine expansion et de publications du même genre du fait de leur histoire familiale et de la situation particulière de Lausanne. Qu’elles n’aient, comme Isabelle de Montolieu, pratiquement jamais quitté leur lieu de naissance ou qu’elles soient, comme ses cousines, nées et enterrées à l’étranger, toutes trois ont vécu en contact permanent avec l’Allemagne et la France et incarnent à un point remarquable le lien entre localité frontalière et traduction.

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