5 novembre 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Isabelle Parnot, « Faufilage à l’anglaise d’un sujet sans langue (de l’art de délier les langues) », Presses universitaires de Lyon, ID : 10.4000/books.pul.2714
Lorsque Christian Prigent place Georges Perec au Parnasse de Ceux qui merdRent, et sont par conséquent dignes de figurer parmi les quelques voix s’élevant dans la modernité, il s’appuie sur les aveux mêmes de l’auteur pour souligner l’impossibilité d’assigner un style à son écriture. Se donnant un programme différent à chaque nouveau livre, le projet perecquien ferait ironiquement échec à tout type de classement. Aucun univers reconnaissable, aucune vision du monde, aucune griffe stylistique ...