2. Le projet d’une vie sans souffrance pour tous

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6 juillet 2018

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Hubert Doucet, « 2. Le projet d’une vie sans souffrance pour tous », Presses de l’Université de Montréal, ID : 10.4000/books.pum.13758


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Résumé 0

L'entreprise de la science biomédicale ne vise pas seulement le développement des connaissances théoriques, mais aussi la maîtrise de la vie humaine, tant sur le plan de la longévité que de la qualité. Une philosophie l'anime et un triple idéal éthique préside à sa croissance.PARTIE 1 : DE QUELQUES RAPPELS HISTORIQUESLa médecine actuelle résulte d’une longue histoire. Malgré les diverses formes de médecine qui se sont succédé au cours des siècles, certains objectifs fondamentaux demeurent. Ce rappel historique présente l'art de guérir à Babylone et en Égypte, de même que la médecine hippocratique qui, en partie du moins, sert de modèle à notre médecine occidentale.PARTIE 2 : LA SCIENCE BIOMÉDICALEQuelques traits de la science biomédicale qui naît à la Renaissance :- les premières dissections humaines vont représenter une véritable révolution : le corps peut être enfin objet de science :- une philosophie, celle du progrès, anime cette nouvelle médecine : « dominer scientifiquement la nature vivante, la conquérir au profit de l'homme » ;- son objectif est d’allonger la durée de la vie, promouvoir la qualité de celle-ci et soulager la souffrance.PARTIE 3 : L’ÉTHIQUE DE LA SCIENCE BIOMÉDICALEEn observant l’évolution de cette science, on peut dégager un triple idéal éthique :- la bienfaisance : favoriser le bien de l'humanité :- la liberté : sans l’autonomie du chercheur, le progrès est impossible ;- la justice universelle : l’amélioration de la vie pour tous.Au XIXe siècle, avec Claude Bernard, commence un débat qui ira en s’amplifiant : faut-il imposer des limites à l'expérimentation sur l’être humain ? Si oui, lesquelles et qui devrait les décider ?

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