9 décembre 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Pierre Pasquini, « Le Félibrige et les fêtes », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.15287
La vie félibréenne des premières années est plutôt confidentielle, « et fait plus penser à une amitié qu’à une vie de société ». Si les réunions sont des fêtes, ce sont en quelque sorte des fêtes privées. Mais le succès de Mistral et celui de l’Armana prouvençau donnent au Félibrige une place suffisamment importante pour qu’il puisse apparaître en tant que tel dans des fêtes provençales, en se revendiquant comme défenseur du pays et sa langue, et il faut moins d’une dizaine d’années pour cela...