17 janvier 2014
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Zemmour Corinne, « De la construction d’un espace mythique aux manifestations de puissances surnaturelles, dans quelques lais féeriques des xiie et xiiie siècles : langue et symboles de la magie au Moyen Âge », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.3411
A. Micha consacre une édition critique à onze lais : ceux de Graelent. Guingamor, Désire. Tydore, Tyolet, l’Aubépine, Mélion, Doon. du Trot, du Libertin et de Nabaret. Puisqu’ils sont féeriques, nous nous attendons à y lire le vocable magie. Mais au Moyen Age, ce mot n’existe qu’au pluriel, dans l’acception d’opérations magiques. Au 12è et au 13è siècles en revanche, soit à l’époque de nos poèmes, l’on connaît magiquer et magique, absents pourtant de nos textes où, néanmoins, la magie règne e...