Bathing Beauties. Hygiene, Hydrotherapy, and the Female Nude: An Early Hellenistic Bronze Case-Mirror from Elis

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14 octobre 2021

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Andrew Stewart et al., « Bathing Beauties. Hygiene, Hydrotherapy, and the Female Nude: An Early Hellenistic Bronze Case-Mirror from Elis », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.40570


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Résumé En Fr

A Greek bronze case-mirror showing four naked young women showering under a waterfall in a rocky landscape, discovered in a late 4th-century grave at Stafidokampos near the ancient city of Elis, and published by Xeni Arapoyanni in 1999, raises a number of questions about women’s health, hygiene, and personal care in early Hellenistic Greece. After remarks on the scene’s embossing or toreutic technique, its origins and typology are discussed and its participants identified with the aid of Pausanias, who visited the area around 170 CE. They are the Ionides, four nymphs worshiped at a healing spring that fed into the river Kytheros at Eleian Herakleia, about fifty stades from Olympia. Presumably this mirror was specially crafted to market to women seeking a cure there, and was bought by or for the occupant of the grave in which it was found. Analysis in July 2016 of the associated human remains revealed that they belonged to an adult female about 30-35 years old and a child about 10. The woman’s skeleton shows that she suffered from a chronic inflammatory joint disease, possibly rheumatoid arthritis. The resulting pain and swelling of her joints evidently drove her to the Ionides’ spring in search of a cure. At the very least, the warm water would have eased her joint pain and given her some relief from her symptoms.

Un boîtier-miroir grec en bronze décoré de quatre jeunes femmes nues se douchant sous une cascade dans un paysage rocailleux, qui a été découvert dans une tombe de la fin du IVe s. av. J.-C. à Stafidokampos près de la ville antique d’Élis, et publié par Xeni Arapoyanni en 1999, pose un certain nombre de questions sur la santé, l’hygiène des femmes et les soins personnels qui leur étaient prodigués au début de l’époque hellénistique. Après quelques observations sur le relief de la scène ou la technique toreutique, on en discutera l’origine et la typologie, on proposera une identification des participantes avec l’aide de Pausanias, qui visita la région autour de 170 apr. J.-C. Il s’agit des Ionides, quatre nymphes révérées sur le site d’une source chaude qui alimente le fleuve Kythéros à Héraclée d’Élide, à environ 50 stades d’Olympie. Vraisemblablement ce boîtier-miroir a été spécialement fabriqué pour être vendu aux femmes qui venaient s’y faire soigner, et a dû être acheté par ou pour l’occupante de la tombe dans laquelle il a été découvert. L’analyse, en juin 2016, des ossements associés au miroir a révélé qu’ils appartenaient à une femme adulte d’environ 30/35 ans et d’un enfant d’environ 10 ans. Le squelette de la femme montre qu’elle souffrait d’une maladie inflammatoire chronique des articulations, probablement une polyarthrite rhumatoïde. La douleur qui en résultait et l’enflure de ses articulations l’ont assurément conduite à venir à la source des Ionides pour se faire soigner. À minima l’eau chaude aura atténué ses douleurs articulaires et soulagé ses symptômes.

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